avril 12, 2010 Commentaires fermés sur Journée de pêche inoubliable : 2e partie - Activités

Journée de pêche inoubliable : 2e partie

Étant donné le nombre de photos prises, je souhaite juste que le jeune phoque ne connaisse pas le principe des droits d’auteur… Sinon, il nous faudra casser notre tirelire!

9 heures du matin. Réveillés par cette aventure, nous accostons en commentant généreusement l’événement du jour. On m’avait parlé de la présence de phoques la veille, mais je ne l’avais cru qu’à moitié.

Après quelques explications, une canne par pêcheur, soit 4 au total, sont installées à différentes distances du bord afin de quadriller la zone amorcée. Un vent nord-est de 20 km/h nous accompagne tout au long de cette matinée, me rendant sceptique sur la qualité de la pêche ce matin.

Toutefois, pour me faire mentir, le premier détecteur nous fait entendre sa mélodie 20 minutes plus tard. C’est un combat furieux qu’engage une carpe en or de 20 livres. Cette fusée videra le moulinet pourtant garni d’un fil de plus 30 livres de résistance.

Alors qu’un deuxième détecteur se met à retentir, la première carpe commence à donner des signes d’épuisement. Ce sera finalement un doublé totalisant près de 40 livres que nous photographions avant de les remettre à l’eau. Quel plaisir de voir ces poissons parfaits, tout de jaune vêtus et brillants comme le métal si précieux.

Ici, les carpes me font penser à celles que je prenais en France sur la Sâone et le Rhône. Mais la puissance de chaque poisson est décuplée par le gigantisme du lieu et un poisson de 10 kg vous fera passer par toute la gamme des émotions. Alors, imaginez que les poissons de plus de 15 kg sont fréquents.

Deux autres poissons viendront enrichir notre tableau, mais le rythme des touches ralentit. Aussi vite, la décision est prise de visiter un autre site entretenu.

11h30. Nous prenons place dans un canal, 2 cannes à gauche derrière un gros arbre tombé à l’eau et 2 autres à droite derrière l’herbier. Le temps de tout installer, un détecteur retentit déjà.

Nous combattons un démon qui veut à tout prix retourner sous l’arbre, ce ne sera pas moins de 5 poissons combatifs que nous sortirons de l’eau en moins d’une heure.

12h30. Les estomacs crient famine, nous sentons l’appel du restaurant. Le temps du repas sera propice à la discussion sur l’activité de l’après-midi.

Le soleil qui revient à travers les nuages nous rappelle que le lac Saint-Pierre est une Mecque pour les carnassiers, messire Esox (brochet) y est le roi et la proximité d’un combat avec lui ou un achigan m’incite à abréger la délectation de mon dessert.

À suivre…

 

Les commentaires sont fermés.